
PAUL CHANEL MALENFANT
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Durant l’hiver 2018, la Résidence artistique accueillait Paul Chanel Malenfant, poète, romancier, critique. Né à Saint-Clément de Rivière-du-Loup en 1950, docteur en Études québécoises de l’Université Laval, Paul Chanel a été professeur de littérature à l’Université du Québec à Rimouski de 1983 à 2006. À son actif, près d’une trentaine d’ouvrages dont une étude universitaire intitulée La partie et le tout. Lecture de Fernand Ouellette et Roland Giguère et de nombreux articles sur la poésie dans divers dictionnaires et revues, en particulier Voix et images et Estuaire. Aux Éditions de l’Hexagone, ont paru deux textes de fiction, un roman intitulé Quoi, déjà la nuit ? (1998) et un récit, Des airs de famille (2000) ; aux Éditions Trois-Pistoles, chez VLB, dans la collection «Écrire», il a donné Matériaux mixtes (2003). Il a également préparé trois anthologies, respectivement sur les œuvres de Madeleine Gagnon (Éditions de l’Hexagone, Coll. «Typo»), Jean Royer (Éditions du Noroît, Coll. «Ovale») et Hector de Saint-Denys Garneau (Les Herbes rouges, Coll. «Five o’ clock »). Au Québec comme à l’étranger, il a participé à plusieurs colloques, rencontres universitaires et lectures publiques de poésie. Enfin, il a publié des poèmes et des textes de création dans la plupart des revues québécoises de La barre du jour à Estuaire, de Moebius à Exit et Urgences, des Écrits à Liberté, de Trois et Contre-Jour.
Après avoir été trois fois en lice pour le «Prix du Gouverneur Général du Canada», section «Poésie», Paul Chanel obtient ce même prix en 2001 pour Des ombres portées (Noroît, 2000), livre qui s’est aussi mérité, la même année, le «Grand Prix de la Société Radio-Canada». Son recueil Fleuves a, quant à lui, été distingué en 1998 par le «Prix Alain-Grandbois» de l’Académie des lettres du Québec et le «Grand Prix du Festival International de la poésie». Pour l’ensemble de son œuvre, l’auteur a reçu le «Prix Arthur-Buies» en 1994, le «Prix d’excellence à la création artistique» du Conseil des Arts et des Lettres du Québec en 2003, de même que, en 2005, la distinction «Alcide-Horth» de la Fondation de l’Université du Québec à Rimouski, pour sa contribution remarquable dans le domaine de l’enseignement et de la création universitaires.
Paul Chanel Malenfant est membre de l’Académie des lettres du Québec depuis 2008.
CHANTAL CARON
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Basée à Saint-Jean-Port-Joli, lieu où fourmillent les artistes, la compagnie
Fleuve | Espace danse se démarque depuis ses débuts par son travail in situ. Elle crée et performe à même le gravier des berges du Saint-Laurent, se démarquant ainsi comme chef de file dans la mise en valeur et le rayonnement de la danse en région.
La démarche de Chantal Caron est intimement liée à ses racines. Née les deux pieds dans l’eau du fleuve, elle danse et se construit un monde imaginaire sur les berges dès l’âge de 4 ans. Aucune formation de danse n’étant disponible près de son village, elle commencera ses études à Montréal à l’âge de 19 ans. Quelques années plus tard, elle choisit délibérément de redescendre le fil de l’eau et d’installer son espace de création à la campagne, dans son village natal, situé à 3 h 30 à l’est de Montréal.
Voulant offrir ce dont elle avait manqué dans son enfance, elle fonde en 1986 l’École de danse Chantal Caron aujourd’hui réputée pour la rigueur de son enseignement auprès des jeunes. En 1992, elle fonde les Productions Caron danse (OBNL) afin de tenir compte des besoins de ses jeunes danseurs. La mission est de diffuser et de promouvoir l’art de la danse. Les Productions se sont distinguées en Égypte, au Honduras et au Canada.
En 2011, l’école célébrait ses 25 ans. Chantal y est à la fois enseignante, productrice, femme d’affaire et chorégraphe. Si depuis toujours, Chantal Caron s’inspire du fleuve, des oiseaux et de l’énergie des éléments de la nature, l’évolution de sa signature gestuelle se précise au fil des ans. Le temps qu’elle alloue à la création ne cessant de croitre, Caron approfondit sa démarche et repousse sans cesse ses limites.
DANIELLE DUSSAULT
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L’écrivaine et musicienne
Danielle Dussault publie des nouvelles, de courts récits et des romans. Elle a travaillé pour le cinéma, la télévision et le théâtre. Elle a reçu le prix Alfred-Desrochers en 2003 pour son récit L’imaginaire de l’eau paru à L’instant même. Elle a aussi obtenu la mention d’honneur du concours Robert-Cliche pour son roman Camille ou la fibre de l’amiante publié chez VLB Éditeur en 2000. À travers un parcours d’écriture singulier qui oscille entre imaginaire et onirisme, Danielle manie les paradoxes et les atmosphères intimistes dans un souci de transparence. Parmi ses dernières publications, citons le recueil de poésie Fragments de l’instant paru aux éditions Triptyque en 2011, La partition de Suzanne paru chez Gaëtan Lévesque Éditeur en 2012. Anderson’s Inn, roman sous forme de récit choral, paraît chez le même éditeur en novembre 2014.
Danielle vient par ailleurs de terminer la rédaction d’un manuscrit intitulé La troisième personne du pluriel et elle est en train d’écrire un récit temporairement intitulé Libera Me. En 2013, elle a été finaliste pour le concours de Napoli Racconta pour son texte en prose poétique Kennebunk. Le texte a été traduit en italien.
Danielle qui a enseigné pendant vingt-cinq ans au Cégep de Thetford, est une personne ressource en culture-éducation. Elle offre des ateliers d’écriture qui ont pour ancrage la pratique du récit court vers le souffle littéraire et a conçu une passerelle entre les arts numériques et l’écriture sur une plateforme immersive en 3D qui appartient à l’université de Strasbourg et qui donne lieu à des échanges littéraires, Collectif l’i3Dim. Pendant sa résidence à Cercle Carré, elle a commencé des travaux de lecture en ligne avec des artistes et des gens de théâtre dédiés à la cause de la littérature dans des formules innovantes.
PILAR MACIAS
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Pilar Macias est en résidence artistique à la Coop Cercle Carré jusque fin juin 2016. Née à Mexico, Pilar Macias travaille avec la photographie. Les rapports identitaires que l’être humain entretient avec son milieu représentent le fondement de sa démarche artistique. Depuis son arrivée au Québec, Pilar vit dans la région du Bas-Saint-Laurent, où elle a développé de nombreux projets artistiques. En séjournant à Montréal les six prochains mois, elle désire se frotter aux réalités d’un grand centre urbain. Cette résidence lui permettra entre autres de profiter de la vie culturelle de Montréal et de connaître ce que font les artistes et les diffuseurs d’art contemporain. Pilar souhaite aussi côtoyer des imaginaires différents et vivre de l’intérieur les évènements culturels. Elle aimerait en particulier rencontrer des artistes et des commissaires pour mieux comprendre comment se tissent les liens dans ce milieu culturel urbain.
Titulaire de deux maîtrises en arts visuels, la plus récente obtenue en 2004 à l’université Laval, Pilar compte à son actif plusieurs expositions individuelles au Québec et à l’étranger. Récipiendaire de bourses du Conseil de arts et des lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada et du Fonds Québécois de la recherche sur la société et la culture, ses œuvres ont été choisies dans le cadre de la politique d’intégration des arts à l’architecture. Par ailleurs, elle a réalisé des résidences de création au Québec, au Mexique et en Argentine.
Le vernissage de son exposition individuelle aura lieu au Centre d’artistes Voix visuelle à Ottawa, le jeudi 21 janvier à 17 h.
Pilar Macias, à la suite d’une résidence d’artiste au Mexique en 2011, a réalisé un projet photographique portant sur les ex-voto. Par un jeu de transposition et de transparence, elle a jumelé des photos pour créer une tension entre la prise de vue d’une réalité particulière et les données hybrides qui en découlent. En confondant le visible et l’invisible, le documentaire et la fiction, elle a réalisé ses propres ex-voto où se rencontrent cultures, matériaux, lieux, êtres et manières de voir et de sentir la vie.
AVANT 2016
Avant le partenariat avec le CALQ, la résidence Cercle Carré a accueilli une quinzaine d’artistes de France, de Belgique, d’Allemagne, de Catalogne, d’Haïti, du Québec, de Chine, de Bolivie, des États-Unis; auteurs, metteurs en scène, musiciens, danseurs, souffleurs de verre, et ceci grâce à la collaboration du Centre des auteurs dramatiques (CEAD), d’Espace Verre, de Matralab et de RUBBERBANDance Group.

Claudine Galea (CEAD / France) : http://www.m-e-l.fr/claudine-galea
Duckens Charitable (DUCCHA) (CEAD / Haïti) : http://ile-en-ile.org/duccha
Claire Gatineau (CEAD / Belgique) : http://www.cead.qc.ca
Vinny Golia (matralab / Etats-Unis) : http://www.vinnygolia.com
Wu Wei (matralab / Chine) : http://www.wuweimusic.com
François Arnaud (Espace Verre / France) : http://piverre.fr
Patrice Mincke (CEAD / Belgique) : http://www.compagniedesbosons.be
Helena Tornero Brugués (CEAD / Catalogne) : http://www.catalandrama.cat
Rebekka Kricheldorf (CEAD / Allemagne) : http://www.goethe.de
Joseph Cavalieri (Espace Verre / Etats-Unis) : https://contempglass.org/artists/entry/joseph-cavalieri
Philippe Beck (CRC en Poétique, UQAM / France) : http://caphi.univ-nantes.fr
Manuel-Antonio Pereira (CEAD / France Portugal) : http://www.editions-espaces34.fr
Lima Fabien (CEAD / France) : http://www.etc-caraibe.fr
Guy Régis Jr. (CEAD / Haïti) : http://www.ventsdailleurs.fr
Gustave Akakpo (CEAD / Togo) : http://www.africultures.com
Kari Russell-Pool (Espace Verre / Etats-Unis) : http://www.karirussell-pool.com
Steven Paul Day (Espace Verre / Etats-Unis) : http://arthurrogergallery.com
Florence Minder (CEAD / Belgique) : http://www.cead.qc.ca
Sandeep Bhagwati (matralab / Allemagne) : http://matralab.hexagram.ca
Julian Klein (matralab / États-Unis) : http://www.julianklein.de
Lavinia Vago (RUBBERBANDance / Etats-Unis) : http://rubberbandance.com
Natalie Lauchlan (Cabinet Photographique / Canada) : http://natalielauchlan.ca
David Stout (Espace Notre-Dame / Etats-Unis) : http://noisefold.com/david-stout